Publié par Philippine ROGER Le 12 avril, 2023

Dans les coulisses de nos solaires

Notre équipe d’experts

Respire a une mission : proposer des soins naturels hautes performances.

Pour le développement de notre nouvelle gamme de Solaire, l’équipe s’est entourée d’experts pour mettre au point une formule haute protection. Une formule disponible avec un SPF 30 ou SPF 50 adaptée au corps et au visage. 

Philippine ROGER

Responsable R&D de Respire, ingénieur chimiste spécialisée en formulation cosmétique 

Jean-​​Claude HUBAUD, Docteur en chimie de l’université Aix-Marseille, expert en évaluation de produits solaires, expert juridique pour la cosmétique à Bruxelles.
Camille ISNARD : Dermatologue à l'hôpital​​ Cochin Port-Royal 

Les fondamentaux

Les rayons UV, qu’est ce que c’est ?

Lorsque la peau est soumise au rayonnement solaire, ce dernier peut provoquer des effets très néfastes, allant d’un simple coup de soleil jusqu’à un cancer cutané, conséquence la plus grave.  En pénétrant l’épiderme et le derme, les rayons UV affaiblissent les défenses immunitaires de la peau, provoquent un stress oxydatif important et génèrent des lésions de l'ADN qui peuvent entraîner l'apparition de cellules cancéreuses. Il est donc primordial de s’en protéger !



Pourquoi faut-il s’en protéger ?

Le soleil émet plusieurs types de rayons de longueurs d’onde différentes : la lumière visible, et d’autres types de rayons que l’on ne voit pas, les IR et les UV. Parmi les UV, on distingue les UVA et les UVB. Les UVA sont responsables du vieillissement cutané, et les UVB activent quant à eux le bronzage mais aussi les coups de soleil.  

Comment fonctionnent les filtres ?

Pour bien se protéger, il faut avoir recours à des produits de protection solaire. Ces derniers contiennent des ingrédients spécifiques appelés “filtres”, qui vont tout simplement filtrer les rayons UV pour éviter leur pénétration dans la peau. Il existe deux types de filtres qui ont un mécanisme différent :


  • Les filtres « organiques » : Ils absorbent les UV à la surface de la peau et re-dissipent cette énergie dans l’atmosphère sous une autre forme non dangereuse. 


  • Les filtres « minéraux » : Ils reflètent les UV à la surface de la peau et les renvoient dans l’atmosphère, à l’image d’un miroir.


Les analyses effectuées sur nos formules

Comment mesure-t-on l’efficacité d’un produit solaire ?

Pour mesurer l’efficacité d’un produit solaire, il faut calculer 2 indices : l'indice de protection contre les UVB appelé SPF (“Sun Protection Factor”), et l’indice de protection contre les UVA. Le SPF doit être compris entre 6 et 50+, et l’indice de protection UVA doit être de minimum ⅓ du SPF.


2 méthodes existent pour mesurer ces indices : la méthode In Vitro (en laboratoire), et la méthode In Vivo (sur des volontaires).


La méthode In Vitro consiste à étaler le produit sur une plaque de plastique, et à calculer de façon mathématique le SPF à l’aide d’un appareil appelé spectrophotomètre.


La méthode In Vivo consiste à générer une réaction cutanée (coup de soleil pour les UVB ou pigmentation immédiate pour les UVA) sur 2 zones de peau d’un volontaire : une zone protégée et une zone non protégée par le produit. 


L’indice est égale au temps nécessaire pour provoquer la réaction sur la zone protégée divisée par le temps nécessaire à provoquer la réaction sur la zone non protégée. Par exemple, si il faut 250 minutes pour voir apparaître un coup de soleil sur la zone protégée et 5 minutes sur la zone non protégée, le SPF est de 250/5 = 50.

Comment mesure-t-on l’impact environnemental d’un produit solaire ?

Pour mesurer l’impact environnemental d’un produit solaire, nous nous sommes concentrés sur 2 paramètres : la biodégradabilité dans l’eau et l’éco-toxicité sur algues et coraux.


Pour le premier paramètre, nous avons utilisé la méthode normée OCDE 301F. Elle consiste à mesurer la consommation d’oxygène de bactéries en présence du produit. Plus la consommation d’oxygène augmente, plus les bactéries vont dégrader le produit et plus le produit sera biodégradable.


Pour le deuxième paramètre, nous avons utilisé deux méthodes. La première, pour les algues, est la méthode normée ISO 10253 :2016. Elle consiste à mesurer la concentration de produit nécessaire à bloquer la croissance des algues. La deuxième, pour les coraux, est une méthode interne au laboratoire Helioscience, un laboratoire indépendant expert en évaluation solaire. Elle consiste à mesurer la concentration de produit nécessaire à la rétraction des polypes de coraux et au blanchiment des boutures. Dans les deux cas, nous sommes bien en dessous des concentrations de crèmes solaires retrouvées dans le milieu aquatique naturel, donc nous pouvons conclure que nous ne sommes pas écotoxiques.

Nos Crèmes Solaires